Faut-il mitrailler ou chorégraphier ?

L’aspirateur à images gobe les clichés, mais un photographe concentré, rêvant intensément à la photo qu’il veut réaliser, obtiendra des vues plus fortes. Mitrailler fatigue le sujet qui risque de vouloir écourter la séance. Multiplier les prises de vue à vérifier sur le petit écran de l’appareil fait perdre de belles occasions et coûte des heures de tri sur l’ordinateur.

Il faut être intense, précis, définitif. Sur les planches contact des grands photographes, chaque vue incarne une idée ou une tentative intéressante.
Plutôt que mitrailler, mieux vaut :

  • doubler la photo avec différents réglages : netteté au premier plan, au second plan ;
  • expérimenter de nombreux angles et cadrages, tourner autour du sujet.

Ainsi vous aurez le choix entre des images réellement différentes. Le mitraillage s’impose néanmoins lors de prises de vue aléatoires, par exemple avec plusieurs personnes en mouvement.

 

Sur scène, au stade, à l’usine, des temps forts esthétiques surgissent dans les gestes. Mains et corps s’élancent, répètent leur chorégraphie.
Comprendre leur aspect cyclique permet de mieux les saisir au vol ; vous pouvez aussi demander de ralentir les mouvements, voire de prendre la pose. Fabrication de mozzarella chez Olimpica caseificio à Lusciano (Italie). L’obturation doit être assez rapide afin de maîtriser les flous de bougé : vitesse 1/60 s, ouverture f/4, sensibilité 640 ISO, focale 40 mm (zoom serré).

 

 

Extrait de 100 conseils pratiques pour mieux photographier avec votre reflex numérique
Pierrick Bourgault
Ref. 9782100566280
256 pages
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