Lors de chaque nouvelle version du logiciel, le catalogue doit impérativement subir une conversion. Essentiellement destinée à adapter le catalogue aux nouvelles fonctionnalités, la conversion n’altère pas le travail réalisé avec les versions antérieures. Lorsque, comme c’est le cas pour Lightroom 4, le mode de fonctionnement de certains outils est profondément remanié, les différentes versions cohabitent. Une transcription des réglages, ponctuelle ou par lots, est proposée, mais elle n’est jamais imposée.

L’installation d’une version bêta publique est un cas particulier, Lightroom n’autorisant pas la conversion du catalogue antérieur. Il faut créer un nouveau catalogue qui devra ensuite être fusionné avec le catalogue converti par la version définitive.

Lorsque vous installez une nouvelle version définitive de Lightroom, le logiciel recherche les catalogues disponibles parmi ceux qui ont été ouverts par la version antérieure et il propose de convertir le dernier utilisé. Cette opération étant indispensable pour préparer le catalogue à recevoir de nouveaux types de données, vous n’avez que le choix du nom et de l’emplacement du nouveau catalogue mis à niveau.

La conversion est d’autant plus longue que le catalogue est volumineux. Elle ne met pas en danger la version précédente en cela qu’elle ne l’écrase pas. Pour autant, n’interrompez pas le processus de mise à jour même s’il vous semble un peu long. En cas de doute sur le bon fonctionnement du processus de conversion, ouvrez le dossier contenant le nouveau catalogue. Si la taille de celui-ci croît, c’est que la conversion est bien en cours. À l’issue de la conversion, le logiciel vous demande l’autorisation d’activer certaines fonctions comme le geotagging inversé.

Si vous avez choisi de laisser le catalogue converti dans le même dossier que celui de la version antérieure, vous noterez qu’au lieu de dupliquer le dossier des aperçus, le logiciel l’a renommé et associé au nouveau catalogue. Cela peut être un problème si vous envisagiez de continuer à utiliser la version précédente de Lightroom dont le catalogue n’aura alors plus accès aux aperçus. Pour éviter cela, choisissez un autre dossier de destination pour le catalogue converti et faites une copie de sécurité du dossier des aperçus.

L’innovation majeure de la version 4 de Lightroom est la refonte totale du traitement des tonalités. Les algorithmes sont très différents de ceux de la version antérieure et le jeu de curseurs a été redéfini. Adobe nomme Processus le moteur de développement partagé par Lightroom et Camera Raw. La nouvelle version 2012 succède au processus 2010 qui reste toutefois disponible (de même que la première version 2003) pour préserver les développements réalisés avec les versions antérieures du logiciel. Passer de l’un à l’autre se fait de deux manières : dans le menu Paramètres | Processus ou, plus simplement, dans le panneau Étalonnage de l’appareil photo.

Les photos développées avec un processus antérieur sont signalées par un point d’exclamation situé sur la droite de l’image (signalé dans l’image ci-dessus par la flèche). Pour transcrire vos modifications dans le processus 2012, cliquez sur le point d’exclamation. Dans la boîte de dialogue qui s’ouvre, choisissez l’option Mettre à jour. Une mise à jour de l’ensemble des photos présentes dans le Film fixe est également suggérée. Si la transcription est globalement très satisfaisante, mieux vaut être prudent et s’assurer de la qualité du résultat. Elle est cependant sans risque, car totalement réversible (comme l’est n’importe quelle correction de l’image).

Extrait de Travaux pratiques avec Lightroom 4 pour les photographes : Fonctions avancées
Optimisation du flux de travail, modules externes, site web, etc.
Patrick Moll
Collection: Travaux pratiques, Dunod
2013 – 128 pages – 194×250 mm

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