Comment capturer la matière, les traces et les écritures ?

L’activité humaine ou animale laisse de nombreuses traces, involontaires ou délibérées. Empreintes ,de pas, déchets, graffitis, etc., tout ce qui témoigne d’un instant proche ou lointain raconte une histoire et suscite son potentiel d’émotion. Aucun problème de droit à l’image, à moins de publier un graffiti d’auteur.

Souvent typiques d’un lieu et d’une culture, les inscriptions peuvent se reproduire avec le maximum de netteté, frontalement, à la manière d’une photocopie fidèle, ou alors avec votre intervention de photographe qui ajoute un flou, un arrière-plan, un biais. La lumière rasante d’une heure matinale ou vespérale rehausse le charme des textes gravés, l’empreinte des ans sur la pierre, le bois, etc.

Écriture au Népal, sur un mur en briques autrefois
peint de blanc ; la matière et le graphisme apparaissent.
Longue focale 56 mm pour éviter toute déformation.

En Inde, comme autrefois en Europe,
la publicité se peint à la main et dure longtemps.
Focale large 23 mm, lumière abondante.

Chanteur de rue face à un graffiti humoristique et quelques
commentaires écrits en viennois. Pour que les passants soient
présents sans masquer graffiti ni chanteur, et disposés dans une certaine harmonie, une seule solution : répéter la prise de vue. Focale longue 38 mm pour ne pas se déranger la scène
par trop de proximité, durée d’exposition 1/60 s,
ouverture moyenne f/4, sensibilité 100 ISO.

Graffiti amoureux localisé grâce au passage d’un autobus
parisien. Focale moyenne 32 mm. Peu de soucis techniques,
à part le pan de mur sombre en contre-jour et et une surexposition à l’arrière-plan (il eut fallu photographier à une autre heure).
Ouverture f/3,5, vitesse 1/50 s, sensibilité 200 ISO.

 

 

Extrait de
100 conseils pratiques pour mieux photographier avec votre reflex numérique
De Pierrick Bourgault
Réf. 9782100566280
256 pages
18 €

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