Generation image » Photo https://www.generation-image.fr Thu, 26 Jan 2012 14:12:20 +0000 en hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.3.1 La magie de la photo 3D https://www.generation-image.fr/photo/la-magie-de-la-photo-3d-2/ https://www.generation-image.fr/photo/la-magie-de-la-photo-3d-2/#comments Mon, 09 Jan 2012 16:52:32 +0000 Generation image https://www.generation-image.fr/?p=334 Créez vos photos en 3D (Dunod 2011), de Jean-Michel Réveillac s’adresse à tous les amateurs et passionnés d’images qui ont envie de maîtriser cette technique dans l’air du temps. L’auteur y présente les différentes utilisations de la 3D et leur niveau de difficulté, en illustrant son propos de nombreux schémas et images en couleur. L’ouvrage très pédagogique est un véritable guide pratique dans l’univers de l’image fixe 3D, tant pour les professionnels que pour photographes en herbe et notamment les jeunes qui se passionnent pour les effets 3D. Une paire de lunettes pour voir en 3D est fournie avec l’ouvrage.

 

- Faut-il beaucoup de talent ou un matériel spécifique pour créer des photos en 3D ?

 

Pour le talent, tout est relatif, une scène bien photographiée techniquement donnera une image 3D correcte. De là, à ce qu’elle soit fabuleuse, l’œil du photographe (ou de l’artiste) doit aussi être présent, tout en sachant que l’art qui plaît à certains ne plaît pas forcément aux autres. Je dirais plutôt que pour faire une bonne photo en 3D, il faut beaucoup de minutie et de rigueur dans la technique et que le sujet doit s’y prêter. Une scène dont la composition reste dans un même plan de profondeur (pas de premier plan, pas de plans intermédiaires…) sera insipide et n’apportera pas beaucoup plus qu’une scène 2D classique.

Pour le matériel, un simple appareil numérique de qualité correcte et quelques accessoires (lunettes spécifiques en fonction du type d’image 3D : anaglyphe, couple stéréo, pied photo…), qui restent d’un coût très modique, suffisent. À cela s’ajoutent bien sûr, un micro-ordinateur, son imprimante couleur et les logiciels (dont beaucoup sont gratuits), nécessaires pour la plupart des techniques.

 

- Faut-il maîtriser des logiciels spécifiques ?

 

Il est nécessaire de maîtriser un système d’exploitation (Windows, OSX ou Linux), dans ses fonctionnalités de base, afin de manipuler les fichiers (enregistrement, copie, déplacement).

Les autres logiciels (spécifiques à la 3D) nécessitent un petit apprentissage dépendant de chaque technique.

On en revient à ce que j’expliquais précédemment, la maîtrise du logiciel ne suffit pas ; il faut avant tout un savoir-faire dans la technique et la rigueur des prises de vue et dans le choix des sujets.

 

- Quels sujets se prêtent le mieux à cette utilisation : nature morte, paysages, modèles… ?

 

Les paysages sont difficiles à appréhender (problème de profondeur et de plans intermédiaires), des scènes comme des natures mortes sont simples. Les personnages et les modèles se prêtent aussi très bien à la 3D, surtout si on les place en milieu naturel (nombreux niveaux de plans intermédiaires) ou en studio où l’on peut composer avec des objets et les fonds pour simuler des plans à différentes distances.

Les scènes en mouvement sont les plus difficiles à réaliser car elles exigent plus de matériel afin d’avoir des prises multiples au même instant.

Quant au fantogramme, il ne se prête pas au paysage, seulement aux objets ou aux personnages.

 

- Quelle progression faut-il respecter pour s’initier ?

 

Il faut commencer par réaliser des prises de vue simples que l’on regarde suivant les techniques dites de la vision libre ou via un petit stéréoscope pour ensuite aller vers l’anaglyphe, les fantogrammes puis vers le lenticulaire.

Les images lenticulaires (vision 3D sans lunettes) demandent beaucoup de minutie, une bonne maîtrise de son appareil et une rigueur sans faille. Les amateurs qui réussissent ce genre d’image ont souvent fait de nombreux essais avant d’avoir des images 3D de bonne qualité.

L’holographie sort des sentiers battus, elle requiert des moyens proches du tirage noir et blanc et une prise de vue très spécifique avec des matériels de coûts modiques, mais plus complexes à mettre en oeuvre.


Créez vos photos en 3D
Jean-Michel Réveillac
9782100564323
192 pages, 21,50 €

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Créez vos photos en 3D

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Jean Marie Sepulchre nous invite en croisière https://www.generation-image.fr/photo/jean-marie-sepulchre-nous-invite-en-croisiere-4/ https://www.generation-image.fr/photo/jean-marie-sepulchre-nous-invite-en-croisiere-4/#comments Mon, 09 Jan 2012 15:55:33 +0000 Generation image https://www.generation-image.fr/?p=324 Jean-Marie Sepulchre, photographe, reporter et auteur d’ouvrages sur la photo*, nous invite cette fois à partir avec lui en croisière lors d’une magnifique exposition intitulée « Dernière Croisière au Kodachrome », au Leica Store jusqu’au 29 décembre.
A la barre de son Leica, il nous conduit sur les rives de l’Argentique, un continent en pleine mutation. Nous faisons escale en Allemagne du Nord et en Norvège. Une traversée commencée, en réalité, fin 2010, lorsque Jean-Marie apprend que Kodak abandonne le développement de la pellicule Kodachrome. Comme tout bon reporter, Jean-Marie a fait ses premières photos en couleur avec ce film, voici bien longtemps. La décision de Kodak le touche, Il en parle sur les forums photo. S’en suivra une étonnante aventure dont cette exposition est le fruit… après maints rebondissements qu’il nous raconte ici :

- Comment avez-vous appris la fin de la Kodachrome ?

JMS - La fin de la Kodachrome a été un long feuilleton… depuis 2003, en fait, et l’arrêt du meilleur film question finesse et rendu des lumières, justement la Kodachrome 25 ISO…mais Kodak a continué à commercialiser de la 64 ISO jusqu’en 2010 et a assuré le développement jusqu’au 31 décembre, dans un seul laboratoire au monde. On envoyait son film en Suisse, Kodak Suisse l’envoyait aux USA, il repartait en Suisse après développement et revenait chez le client…en 10 jours, ce qui n’est pas mal du tout !

- Quand les reporters qui photographiaient en Kodachrome ont appris que Kodak arrêtait à la fois la production et le développement, ils ont dû être surpris… comment vous êtes-vous procuré ces dernières –et si recherchées – pellicules ?

En fait, Kodak a donné à Steve McCurry la dernière bobine de Kodachrome 64 produite, et il a publié sur son site les images de cette dernière bobine ! McCurry (grand reporter de l’Agence Magnum et du National Geographic) était un fan absolu de ce film, cf le mythique portrait de la petite afghane…

Quant à moi, des amis qui savaient que j’étais un fan de la 25 m’ont donné des films périmés et le dernier pack de la croisière vient d’un correspondant belge accro d’argentique, que je ne connais que par Internet !

 - Pourquoi « la Norvège en touriste » et pourquoi privilégier la Kodachrome/le Leica pour ce séjour ? Entraînait-t-elle des contraintes techniques ?

J’avais beaucoup utilisé de Kodachrome pour du tourisme depuis la fin des années 60 et notamment en Suède dans les années 70, comme je partais en vacances avec mon épouse sur ce bateau j’ai eu envie de faire ce projet qui était de photographier comme un touriste des années 70…évidemment si on prenait un paquebot dans les années 70, on avait un certain pouvoir d’achat et le top était bien le Leica, d’autant qu’avec une faible sensibilité (25 ISO) on avait besoin d’objectifs lumineux et contrastés…domaine dans lequel Leica avait une avance certaine dans les années 70 (et qu’il conserve avec les optiques ouvertes à f/1,4 mais c’est une autre histoire!)

Quant aux contraintes techniques…eh bien, il a beaucoup plu, j’étais souvent à une vitesse d’obturation de 1/60 s., diaphragme ouvert à f/2. En intérieur, dans le bateau, j’étais au 1/15s. à pleine ouverture. Sans trépied, il fallait vraiment retenir son souffle pour éviter le flou de bougé.

 - Avec quel matériel (boîtiers, objectifs, notamment) êtes-vous parti ?

- Je suis parti avec un Leica M5 et le 40 mm Summicron, et j’ai fait la plupart des vues avec, et un Leica M3 et le 90 Summicron. Le M5 qui a une mesure de lumière faisait la cellule pour les deux !  J’avais une ration de un seul 36 poses par jour ! Pour la petite histoire, dans les sorties de la croisière comme sur le bateau, je n’ai jamais rencontré un autre photographe en argentique. ;o)

 - Les reporters disent que la fin de la Kodachrome, c’est la fin d’une époque, pourquoi ? Quelles étaient les qualités de cette pellicule ?

- La conservation des couleurs des Kodachrome était incroyablement élevée et des journaux comme National Geographic en ont fait longtemps leur film de prédilection…sans parler de leur caractère, mais là c’est question de goût !

La fin de la Kodachrome, c’est en effet la fin d’une époque, qui a commencé déjà voici une dizaine d’années, avec l’irruption du numérique (dès 2002, le Canon Eos1ds de 11 Mpix avait une capacité de rendre les détails meilleure qu’une dia Kodachrome 25 avec la meilleure optique..).

Pour le reportage de news, on travaillait déjà beaucoup avec d’autres films d’ailleurs, on disait « on sort une Ekta » ce qui était le film « cousin » chez Kodak, et dès le milieu des années 90 beaucoup de photographes d’illustrations travaillaient avec de la Fuji Velvia. En effet les Ektas et les Fuji pouvaient se développer en 1/2 heure presque n’importe où dans le monde, alors que les Kodachrome demandaient au moins 24 h de délai… dans une dizaine de labos dans le monde seulement – un seul en Europe ! L’amateur attendait ses diapos une ou deux semaines. Evidemment, par rapport aux minilabs E6 en une heure, c’était rude !

- Comment, où et quand avez-vous pu faire développer vos pellicules ?

- Mes pellicules sont passées dans les derniers lots, sans problème. Envoi à Lausanne, et retour avec des caches cartons arrondis, comme autrefois ! J’ai scanné moi-même toutes les vues de l’expo (et pas mal d’autres !) avec un Nikon LS 4000 avec une prise d’images en NEF, équilibré les vues sous Nikon Capture NX2, le plus long a été d’enlever beaucoup de petites poussières…mais j’ai laissé les petites franges du carton du cache des diapos.

- Comment s’est fait le tirage de votre exposition (quel tireur, quel papier etc…) ? Le papier que vous avez choisi donne l’impression d’être parsemé de minuscules paillettes d’or qui jouent avec la lumière…

- Pour le tirage, je voulais retrouver l’esprit du Cibachrome, un papier aux reflets métalliques particulièrement apprécié dans les années 70. Le tirage a été subventionné par Leica France et j’ai eu recours à un de leurs laboratoires partenaires, Darqroom à Nantes. C’est Yvon Haze [un des meilleurs tireurs de France], également fan de Kodachrome, qui a effectué les tirages. Je suis allé dans son labo à Nantes, et nous avons tenté différents essais pour retrouver exactement les couleurs que j’avais vues en Norvège. Les pellicules ont été scannées, puis tirées en numérique avec une Epson 9900 sur un papier Teco très légèrement métallisé, ce qui fait penser aux tirages Cibachrome/Ilfochrome des seventies…hélas l’Ilfochrome est hors de prix ! Au final, j’ai eu beaucoup de chance, car, bien qu’étant parti avec des pellicules périmées depuis 2002, je n’ai eu aucun virage de couleur à déplorer ce qui prouve la tenue de pellicule.

 - Regrettez-vous la fin de la Kodachrome ? Quelle pellicule argentique peut-on utiliser qui s’en rapproche aujourd’hui ? Les Leica numériques sont-ils utilisables comme les Leica argentiques ou est-ce très différent ?

- Il n’y a pas de film argentique qui se rapproche vraiment du Kodachrome dont la technologie et le rendu étaient uniques, mais on peut retrouver ce caractère en numérique avec des logiciels de simulation de films assez efficaces, comme DxO Film Pack, à condition d’ajuster à chaque vue le rendu du logiciel. Evidemment ce n’est pas exactement pareil ! Sinon les Leica numériques M9 et S2 dont le capteur est justement produit par Kodak sont une excellente base pour retrouver le style Kodachrome…mais je regrette beaucoup que plein de jeunes photographes n’aient pas l’occasion de retrouver la magie Kodachrome d’antan… même l’odeur des diapos en ouvrant la boîte était une signature ;o)

 

« Dernière croisière en Kodachrome », photos de Jean-Marie Sepulchre

Jusqu’au 24 décembre 2011 au Leica Store,

150, rue de La Pompe,

75116 Paris

Tél : Tél. +33 (0)1 77 72 20 70

Infos : http://www.leicastoreparis.org

* Jean-Marie Sepulchre photographie en amateur, mais il est aussi animateur de sites web sur la photo et auteur de livres techniques relatifs à la photographie numérique aux éditions Dunod et Eyrolles (dont le seul ouvrage en français sur le Leica M9). Il publie tous les mois ses tests d’optiques dans « Le monde de la photo.com »

Propos recueillis par Claire Riou

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Prise de vue : l’art du portrait https://www.generation-image.fr/photo/prise-de-vue-lart-du-portrait/ https://www.generation-image.fr/photo/prise-de-vue-lart-du-portrait/#comments Wed, 04 Jan 2012 14:50:48 +0000 Generation image http://87.98.245.5/?p=216 L’art du portrait, c’est la compréhension et la mise en valeur du sujet par le photographe. C’est dire que si la maîtrise des aspects strictement techniques est nécessaire, elle ne saurait suffire. S’il ne s’agit pas de gommer tous les (inévitables) défauts d’un visage car certains font intimement partie de la personnalité du sujet, il faut au moins veiller à ne pas les accentuer par un mauvais cadrage ou une lumière peu flatteuse.

Pour éviter tout risque de déformation, utilisez une focale assez longue. On lit souvent que 50 mm est une bonne focale à portrait. Choisissez plutôt 70 mm à 100 mm, qui cadre comme des focales de 105 à 150 mm en 24 × 36 mm.

Marine Collet, comédienne Alpha 700, CZ 85/1,4, Mode M, 85 mm, f/2, 1/1 250 s, 200 ISO.

 

La qualité de l’éclairage aura une importance majeure sur le résultat. En lumière naturelle, vous aurez deux solutions pour la modeler : l’utilisation d’un flash ou d’un réflecteur. Dans ce second cas, vous aurez besoin d’un assistant. Avec votre flash intégré, vous serez limité au fill-in pour déboucher d’éventuelles ombres, tandis qu’avec un flash cobra, surtout s’il est utilisé en mode déporté afin d’éviter un éclairage de face, vous pourrez jouer avec deux sources lumineuses dont la température de couleur est assez proche (environ 5 500 K).

En intérieur ou en studio, vous devrez composer entièrement l’éclairage et gérer l’arrière-plan. Un jeu de deux flashes cobra utilisés en wireless, avec des diffuseurs simples, vous donnera d’excellents résultats.

Le choix de l’ouverture va dépendre de l’arrière-plan. En extérieur, elle sera aussi grande que possible si vous souhaitez plonger l’arrière-plan dans le flou de mise au point et isoler le sujet. Veillez toutefois à ce que la zone de netteté soit suffisante. En studio avec un arrière-plan uni, vous pourrez utiliser une petite ouverture afin que votre sujet soit entièrement net. Faites dans tous les cas une mesure d’exposition spot sur le visage avec mise au point sur l’œil.

Corinne Mariotto, comédienne Alpha 700, CZ 85/1,4, Mode M, 85 mm, f/3,2, 1/800 s, 200 ISO.

 

N’hésitez pas à vous extraire des compositions classiques. Le format paysage n’est pas interdit en portrait, comme le montrent nos deux premières photos, et si vous cadrez en vertical, ne vous cantonnez pas aux sempiternelles poses de face de type « Photomaton ». Trouvez au contraire des poses originales qui montreront toutes les facettes de la personnalité et de la richesse intérieure de votre sujet.

Marine Collet, comédienne Alpha 700, CZ 135/1,8, Mode M, 135 mm, f/3,2,1/450 s, 200 ISO.Corinne Mariotto, comédienne Alpha 700, CZ 85/1,4, Mode M, 85 mm, f/3,2, 1/800 s, 200 ISO.

 

Extrait de Obtenez le maximum du Sony a550
Patrick Moll
9782100546626, 320 pages, 28,90 €
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Obtenez le maximum du Sony α550

 

 

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Bien préparer son matériel pour réussir ses photos de vacances https://www.generation-image.fr/photo/bien-preparer-son-materiel-pour-reussir-ses-photos-de-vacances-2/ https://www.generation-image.fr/photo/bien-preparer-son-materiel-pour-reussir-ses-photos-de-vacances-2/#comments Wed, 04 Jan 2012 13:50:53 +0000 Generation image http://87.98.245.5/?p=155 Il est dommage de se retrouver en panne de batterie, de cartes, etc., sur son lieu de villégiature et de ne pas pouvoir réaliser toutes les photos qu’on avait prévues. Avant de partir, pensez à vérifier que les éléments suivants se trouvent dans votre sac de voyage :

  • Chargeur de batterie : voilà un petit détail que l’on oublie facilement ! Pensez à prendre également un adaptateur secteur pour allume-cigare, utile pour charger sereinement dans le camping-car. Si vous partez à l’étranger, il existe des kits adaptateurs secteur pour les différents continents.
  • Batteries : une seule batterie ne suffit pas, emportez-en deux au minimum. Si votre bridge utilise des accus en forme de piles AA, vous en prendrez deux jeux. Il est prudent de compléter par un jeu de piles AA non rechargeables, au cas où les deux jeux en votre possession ne fonctionnent plus.
  • Cartes mémoire et stockage de vos photos : le prix des cartes mémoire a fortement diminué, alors ne lésinez pas ! Quatre cartes de 8 Go et vous voilà tranquille pour réaliser photos et vidéos. Si vous possédez un ordinateur portable, transférez au fur et à mesure vos photos sur le disque dur.
  • Entretien pendant le voyage :un petit chiffon doux (type chiffon à lunettes) est indispensable. Nettoyez régulièrement votre objectif. Il n’est en effet pas rare de mettre ses doigts dessus et ces traces se verront sur la photo.
  • Compact de secours : si vous partez pour le voyage de votre vie, n’emportez pas un seul appareil photo, mais complétez votre bridge par un plus petit appareil. Vous n’êtes pas à l’abri d’un vol ou de la perte accidentelle de votre appareil. Et revenir sans souvenirs photographiques, c’est vraiment triste…
  • Trépied photo : pour les plus courageux, un pied photo classique permet de réaliser des photos de nuit et de monuments en pose longue. Un trépied de table vous suffira pour poser l’appareil sur une table de camping et faire un portrait de toute la famille en appuyant sur le retardateur. Pour une fois, le photographe sera sur la photo !
  • Sac photo : ne laissez pas votre appareil nu, vous devez le protéger. Évitez d’opter pour la solution d’une serviette éponge entourant votre bridge dans un sac à dos, ce n’est pas des plus pratiques ! Un sac porté à la ceinture est des plus efficaces pour sortir son appareil à toute occasion. 

    Extrait de ‘L’art de photographier avec un bridge numérique’
    Jérôme Geoffroy
    9782100534685, 216 pages, 25 €

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    L'art de photographier avec un bridge numérique

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Technique: Vu d’en haut https://www.generation-image.fr/photo/technique-vu-den-haut/ https://www.generation-image.fr/photo/technique-vu-den-haut/#comments Wed, 04 Jan 2012 13:44:41 +0000 Generation image http://87.98.245.5/?p=146 Photographier un objet peu facilement transportable nécessite parfois de positionner l’appareil de manière non orthodoxe. Alors que certains studios sont équipés pour permettre au photographe de travailler tranquillement en plongée, c’est une autre affaire dès lors que l’on se trouve sur site.

Pour cette prise de vue, l’emploi simultané d’un mât, d’une tête motorisée et d’un ordinateur portable a permis d’arriver à obtenir une image acceptable uniquement grâce à la lumière naturelle travaillée à l’aide de quelques réflecteurs. C’est un cas typique où l’on constate que ce qui manque le plus en matière de télécommande

à distance, ce n’est pas celle de l’appareil ni de la tête motorisée mais bien celle du zoom. S’il a été assez facile de cadrer correctement, par action conjointe du déplacement de la tête et du mât, s’il a été extrêmement simple de piloter la zone de mise au point et les commandes d’obturateur et de diaphragme et toutes les autres fonctions de l’appareil depuis l’ordinateur via une liaison USB, il m’a fallu cinq fois descendre et remonter la perche verticale du mât afin de caler correctement le zoom. Vu le peu de tolérance en hauteur dans cette pièce de 3 m 60 sous plafond, ce réglage optimal du zoom était primordial pour réaliser cette photo. Et bien entendu, après tout ce temps passé à régler avec le Live View activé en permanence, l’accumulateur est tombé en panne au moment où tout était enfin réglé, ce qui a nécessité une sixième manipulation pour le remplacer.

Bref, ne nous y trompons pas, les télécommandes n’offrent pas toujours la possibilité de travailler bien calé au fond de son fauteuil mais leur usage permet de gagner du temps et d’éviter de dangereuses acrobaties.

La relative légèreté de la tête motorisée Panogear a permis de la monter sur une tête à crémaillère Manfrotto 410, elle-même positionnée sur le mât Manfrotto 269HDB-3U. Cela a autorisé un angle de vue plus plongeant que si la Panogear avait été montée directement. 

Extrait de l’ouvrage Photographier en toute stabilité
Laurent Thion
9782100550425, 224 pages, 29 €

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Photographier en toute stabilité

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2 conseils pour mieux réussir ses photos https://www.generation-image.fr/photo/2-conseils-pour-mieux-reussir-ses-photos/ https://www.generation-image.fr/photo/2-conseils-pour-mieux-reussir-ses-photos/#comments Wed, 04 Jan 2012 13:37:35 +0000 Generation image http://87.98.245.5/?p=138 Conseil pour donner plus de relief à une image

© Gérard Galès

Dépourvue d’avant-plan, cette image ne restitue que peu d’effet de profondeur.

© Gérard Galès

Le plus souvent, il suffit d’inclure un objet, un élément naturel ou comme ici un sujet humain situé dans environnement immédiat du point d’où est prise l’image pour que, par effet de comparaison, la sensation d’éloignement s’en trouve sensiblement amplifiée.

 

Conseil pour « nettoyer » une photo

 

© Gérard Galès

Voici un bel effet de mouvement dynamique mais malheureusement un spectateur à gauche dans le cadre vient « dénaturer » l’ambiance de cette scène de combat d’époque médiévale. 

 

© Gérard Galès

La puissance des logiciels de retouche d’image actuels, dont le plus connu est Adobe Photoshop, permet d’éliminer « d’un coup de baguette magique » l’élément indésirable. Il suffit pour cela de copier des parties de mur, prélevées à droite de l’image, et de les coller par dessus la partie à cacher. Puis, avec l’outil Tampon de duplication, on adoucit les raccords entre ces « pâtés » et on ajuste enfin en détail les contours du dos du guerrier.


 

 

 

 

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interview de René Bouillot https://www.generation-image.fr/photo/portrait-entre-technique-et-regard-interview-de-rene-bouillot-2/ https://www.generation-image.fr/photo/portrait-entre-technique-et-regard-interview-de-rene-bouillot-2/#comments Wed, 04 Jan 2012 13:29:08 +0000 Generation image http://87.98.245.5/?p=132  

 

 

 

 

René Bouillot

 

Portrait, entre technique et regard : interview de René Bouillot

S’initier au portrait photographique, c’est déjà apprendre à regarder et à comprendre son prochain, comme le suggère René Bouillot, auteur avec Clarke Drahce de l’ouvrage Le portrait photographique (Dunod, 2011). Abondamment illustré, le livre aborde tous les aspects du portrait : la lecture du visage, la maîtrise des règles de la composition, l’importance de l’éclairage, les spécificités des différents portraits… Les amateurs débutants ou éclairés peuvent aborder le livre comme ils le souhaitent, en ne consultant que ce qui les intéresse. Ils découvriront les aspects techniques du portrait photographique, guidés par les images, comme s’ils étaient aux côtés d’un photographe professionnel, qui leur transmettrait son savoir.

Par quels éléments clés passe la réussite d’un portrait ?

Placé devant l’objectif (qui forme l’image des objets), l’être humain n’est pas un « objet » comme les autres : il a une « âme » que le photographe doit s’efforcer de suggérer dans son image.

Un portrait digne de ce nom est à n’en pas douter une étude d’introspection psychologique, de compréhension du prochain, ainsi que je tente de le suggérer dès la préface. Cette interprétation de l’être humain par l’image peut utiliser des moyens techniques différents. Cependant, un portrait n’a jamais été réussi qu’il n’ait saisi une expression significative ou fixé en une seule image émouvante, l’aspect – en quelque sorte définitif – d’une personne capable d’aimer et d’être aimée.

Le portrait photographique a-t-il évolué au fil du temps ?

Depuis la nuit des temps, l’être humain est vu à travers les yeux et l’esprit de celle ou celui qui le regarde et tente de le comprendre. Une différence est que la photographie peut utiliser différentes focales d’objectif et angles de champ, alors que la vision humaine est au contraire limitée par construction par un même angle de vision et une même focale (cela veut dire que, du même point de vue, notre vision appréhende toujours la réalité selon la même perspective). Il est facile de constater que le même personnage photographié au grand-angle à courte distance n’a pas du tout le même aspect sur l’image que s’il est pris de loin avec un téléobjectif (tout cela est illustré et développé dans le livre).

Ce qui a « évolué » avec le temps, ce sont les vêtements, la coiffure, l’attitude, etc. On s’en rend bien compte dans l’ouvrage, en observant des photos qui ont été prises il y a plus d’un siècle par de grands portraitistes de l’époque.

Quel est l’apport de Clarke Drahce à cet ouvrage ?

La participation de Clarke à l’ouvrage aura été déterminante par la grâce de ses images superbement pensées, éclairées et mises en scène : sans elles, ce livre était irréalisable. Clarke est de plus l’auteur d’un vaste et important chapitre intitulé « L’éclairage en photographie », dans lequel il décrit les matériels et les aspects pratiques de la création de portraits de grande valeur technique et artistique, selon une approche « professionnel en studio » que cherchent à pratiquer de nombreux amateurs de talent.

J’attire de plus l’attention du lecteur sur des images réalisées il y a plus d’un siècle, lesquelles sont dues à de grands photographes que furent Constant Puyo et Robert Demachy. Je suis également heureux d’avoir pu publier des portraits de gens célèbres réalisés par mon père Pierre Bouillot (dit « Pierre Delbo »), ainsi que de belles photos d’enfants et de mariage dues à deux amies photographes de grand talent : Catherine Theulin et Claudia Murray.

Est-il utile d’utiliser des logiciels de traitement de l’image ?

Chacun fait comme il veut ou comme il peut. Je considère que faire appel à un logiciel de traitement et/ou de correction d’image peut être utile, voire indispensable, pour les portraits « commerciaux » et la publicité, avec lesquels la représentation des personnages doit être flatteuse. Mon sentiment est cependant que le maquillage et l’éclairage au moment de la prise de vue sont au moins aussi efficaces que la retouche infographique a posteriori, laquelle a toutefois la vertu de prolonger à son extrême limite, la jeunesse apparente de célèbres actrices plus que sexagénaires. Je suis personnellement convaincu que les grands portraitistes sont ceux de la réalité sans fard (Youssuf Karsh, Cartier-Bresson, Doisneau, etc.) ; mais je ne prétends nullement avoir raison.

Découvrez Les ouvrages de René Bouillot http://www.dunod.com/auteur/rene-bouillot

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